L’utilisation d’intrants est une pratique inévitable en agriculture. Pourtant les effets sur l’environnement et sur notre santé sont désastreux. Bien que nécessaires utiles pour éradiquer certaines maladies, de nombreux traitements pourraient pourtant être évités.
L’utilisation d’intrants : quels effets ?
L’impact des différents intrants sur l’environnement et sur la santé de l’homme diffère selon leur nature. Les intrants dits naturels (engrais issus de déchets d’animaux ou végétaux) ne représentent pas de danger ni pour l’écosystème, ni pour l’homme.
En revanche, les intrants chimiques qu’ils soient utilisés comme fertilisants, traitements ou encore désherbants sont plus ou moins toxiques et nocifs pour l’homme et la planète. Ils représentent un réel risque pour la santé des agriculteurs utilisant ce type de produits mais aussi pour le consommateur final qui ingère les aliments issus de ces cultures.
Aussi, ces traitements chimiques ont de graves répercussions sur l’environnement. Ils sont responsables de la pollution des cours d’eau et des nappes phréatiques et de la destruction de la flore et de la faune.
L’apport d’intrants nécessaire ?
L’apport d’intrants à la terre et aux cultures ne doit pas être systématique. Peu importe la finalité, l’utilisation d’intrants n’est pas la solution à tout. Que ce soit pour fertiliser, traiter contre des maladies ou ravageurs, ou désherber, l’utilisation d’intrants (produits phytosanitaires notamment) ne doit être décidée qu’en dernier recours et avec les quantités adéquates.
Certains intrants apportent un réel confort à la culture et améliorent son développement et sa robustesse face aux maladies et différents stress. Ainsi, ces cultures offrent un meilleur rendement.
Cependant, il existe des alternatives plus douces aux produits phytosanitaires très polluants. C’est le cas des bio stimulants (micro-organismes, activateurs, etc.). Malgré les avancées technologiques, certaines pratiques anciennes – ayant un faible impact environnemental – refont surface dans la gestion d’une exploitation. D’après une étude menée par l’INRA, l’agriculture biologique est aussi -voire plus – résistante aux bioagresseurs (pathogènes, ravageurs, adventices) que l’agriculture conventionnelle utilisant des pesticides.
La météo pour limiter l’utilisation d’intrants
C’est indéniable, la météo est en partie responsable du bon (ou mauvais) développement des cultures. La pluie, l’ensoleillement, les températures, le taux d’humidité, etc., sont autant de paramètres qui influencent la croissance d’un plant.
L’apparition des maladies aussi dépend fortement de la météo. En effet, certains facteurs favorisent l’émergence de maladies.
La maîtrise des intrants est un enjeu autant économique qu’environnemental. Et la météo permet de réduire les apports d’intrants. Grâce aux observations en temps réel (stations météo) et aux prévisions, il est possible d’anticiper les besoins des cultures et ainsi d’agir en conséquence en ajustant les quantités de produits utilisés.
Nos services météo sont adaptés à un usage agricole. Vous aussi, vous souhaitez réduire l’utilisation d’intrants sur votre exploitation ou aider vos clients agriculteurs à atteindre cet objectif ? Nous pouvons vous y aider !