Ces derniers mois ont été plutôt chauds. La France a enregistré des records de chaleurs, 39,7°C relevés à Paris, température la plus forte enregistrée depuis 1947. Cette canicule n’est pas sans conséquence pour l’économie française. Souvenez-vous de la canicule de 2003, elle a coûté 13 milliards d’euros à l’Europe (Source : http://www.terraeco.net).
La hausse des températures modifie sensiblement les habitudes de consommation des français, ils restent davantage chez eux et consomment certains types de produits au détriment d’autres.
Une opportunité pour certains
Pour certains secteurs, la canicule est une véritable aubaine. Les ventes de certains produits ou services ont explosé. C’est le cas pour les entreprises commercialisant des produits saisonniers comme les fabricants de glaces, d’insecticides, de ventilateurs, les entreprises de climatisation, etc. Idealo a réalisé une étude prouvant la hausse des ventes de certains produits lors de fortes chaleurs.
Et un désastre pour d’autres
Pour d’autres, c’est carrément l’horreur avec une diminution considérable des ventes. Les soldes d’été n’ont pas été à la hauteur des espérances pour les commerçants. Avec les records du mois de juin, les consommateurs ont préféré rester chez eux plutôt que d’aller dans les boutiques.
Le secteur du bâtiment souffre également des fortes chaleurs. Les employés ne travaillent pas dans de bonnes conditions, certains matériaux deviennent même inutilisables, c’est un manque à gagner énorme pour le secteur qui doit finir les chantiers à temps.
L’agriculture encore très touchée
Ce ne sont pas que les industriels et le bâtiment qui voient rouge. Les agriculteurs peinent également à optimiser leurs rendements. La sécheresse qui sévit diminue leurs récoltes, le manque d’eau les oblige à sacrifier certaines de leurs parcelles. Les élevages souffrent, eux aussi, des fortes températures, certains animaux même, meurent sous le coup de la chaleur. Cette année va être difficile pour les agriculteurs, certains pensent perdre plus de 20% de leur récolte…
Moins de productivité = manque à gagner
Lorsque le thermomètre atteint un certain seuil, la productivité est, elle aussi, touchée. L’Institut de Technologie du Massachusetts a récemment réalisé une étude prouvant le rapport entre la météo et la productivité du travail. Cette dernière est réduite si la température dépasse les 15°C, à partir de là, une hausse de un degré entraîne une baisse de la productivité de 1,5 à 1,7%. Les 15°C dans un bureau c’est très vite atteint…
La météo, outil stratégique
Comme nous le savons, la météo chamboule notre quotidien. Nous accordons tous, plus ou moins d’importance au temps qu’il fait. C’est pourquoi, chaque entreprise doit tirer son épingle du jeu et intégrer la météo dans sa stratégie commerciale et marketing. Certes, la météo ne peut être modifiée mais il existe aujourd’hui assez d’outils permettant de diminuer, voire de contrôler son impact sur leur activité.
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